Un potager bio sur mon balcon

Cultiver un potager biologique en ville, recycler ses déchets, favoriser la biodiversité,
s'évader au coeur d'un jardin de senteurs et ... tellement plus !

Cela vous tente ? Ce site est fait pour vous

A propos

Les raisons qui m’ont amené à cultiver un potager sur mon balcon sont les suivantes :

  1. je ressens une joie particulière à cultiver mes propres légumes, j’ai l’impression d’avoir recréé un lien avec la nature en produisant moi-même une petite partie de mon alimentation,
  2. j’apprécie les légumes originaux, savoureux et tout juste récoltés  : ah! la salade de tomates que l’on vient de cueillir et qui sont encore chaudes, avec de la mozzarella bio, du basilic frais du balcon, de l’huile d’olive AOC, le tout soupoudré de sel de Guérande ! (cf. photo ci-dessous),
  3. j’aime beaucoup utiliser dans la cuisine le thym, la sauge, l’origan frais, le basilic, la menthe etc.,
  4. je suis persuadé que les centaines de substances présentes dans les plantes aromatiques et médicinales de qualité, fraîches, consommées régulièrement permettent de préserver sa santé (action préventive),
  5. le jardinage m’extrait pour un temps du stress inhérent à la vie citadine,
  6. j’aime beaucoup découvrir des choses nouvelles, les plantes et le potager sont une source d’inspiration sans fin,
  7. je suis particulièrement touché par la disparition d’espèces végétales, de nombreux légumes anciens et je suis heureux de participer à leur sauvegarde en soutenant ceux qui agissent dans ce sens (achat de graines originales ou rares)  et en produisant mes propres graines,
  8. la disparition de nombreuses colonies d’abeilles à cause des pesticides, et d’une manière générale de nombreuses espèces, est très inquiétante et il est réconfortant pour moi de voir sans cesse des insectes butineurs sur mon balcon grâce à la culture de nombreuses plantes mellifères,
  9. je peux réutiliser les déchets organiques (épluchures, restes de légumes, cartons, coquilles d’oeuf, feuilles de thé etc.) en les compostant grâce au lombricomposteur présent sur le balcon,
  10. avec le thé de compost et la multiplication des bactéries aérobies, je garde un sol vivant sans aucun produit chimique,
  11. j’essaie sans cesse de découvrir de nouvelles techniques et méthodes qui permettent de cultiver de manière biologique sans aucun pesticide ni engrais de synthèse,
  12. grâce à toutes ces expériences, je suis heureux de participer à un mouvement général visant à s’opposer aux excès de l’agriculture intensive, de la course effrénée au profit, de l’influence exagérée des lobbys dans les décisions politiques en matière de santé, d’environnement, d’écologie etc.

 

Tomates cerises du balcon (poire jaune, gold nugget et cerise rouge), avec du basilic grand vert du balcon et de la mozzarella

Tomates cerises du balcon (poire jaune, gold nugget et cerise rouge), avec du basilic grand vert du balcon et de la mozzarella

En ce qui concerne le site internet, c’est un ami qui m’en a donné l’idée car il souhaitait en créer un lui-même sur un autre sujet. J’ai pensé que je pourrais partager ainsi mes expériences de jardinier avec d’autres, en montrant que le jardinage sur balcon est accessible à tous, facile à réaliser et source de beaucoup de bonheur.

J’ai animé quelques petites formations informelles en jardinage et je me suis rendu compte en discutant autour de moi que la plupart des gens n’ont que très peu de connaissance sur ce sujet (ce qui n’était sans doute pas le cas il y a un siècle). Le site est un moyen efficace de transmettre tout ce que j’ai pu apprendre et comprendre au cours des formations que j’ai suivies, des documentaires que j’ai vu et des ouvrages que j’ai consultés.

Concrètement l’aventure du potager sur le balcon à commencé dans les années 2009 – 2010.

Depuis de nombreuses années j’étais sensible aux problèmes environnementaux et écologiques, à l’érosion génétique et à la disparition de variétés de légumes, à la pollution de l’eau et des sols, à la présence de pesticides et de composants toxiques dans les aliments etc.

J’avais en particulier assisté dans la fin des années 90  à une conférence de Pierre Rabhi qui m’avait ouvert les yeux sur l’évolution des pratiques agricoles au XXème siècle et à leur influence sur l’environnement.

J’ai ensuite découvert l’association Kokopelli est ses actions en vue de la sauvegarde des variétés de légumes qui risquaient de disparaître si personne n’agissait pour les maintenir.

De même, j’ai été touché par la lutte de Vandana Shiva en Inde, qui cherche à protéger les intérêts  des petits paysans face à aux grands groupes qui veulent faire des profits à tout prix, causant la mort de dizaines de milliers d’entre eux par suicide.

Les documentaires « Le monde selon Monsanto« , « Le mystère de la disparition des abeilles » et de nombreux autres m’ont fait réaliser l’urgence qu’il y avait à modifier le fonctionnement global de l’économie mondiale où les intérêts particuliers (la réalisation de profits à court-terme sans aucune considération ni pour les conséquences à long terme, ni pour les effets sur les populations, la santé etc. ) prennent très souvent le pas sur l‘intérêt général et sont pour moi la marque d’un aveuglement invraisemblable.

Au moment du Grenelle de l’environnement en 2009, j’ai senti le désir d’agir concrètement pour ne pas aller dans le sens de ce mouvement assez général que je ne soutenais pas. Je me suis alors demandé ce que je pourrais faire individuellement et comme j’avais un intérêt pour les plantes, c’est tout naturellement que je me suis tourné vers le jardinage sur balcon, le recyclage des déchets (lombricompostage), la sauvegarde de la biodiversité des légumes et des plantes.

Je me suis formé en effectuant un stage « Mon potager agro-écologique » au Mas de Beaulieu en Ardèche, ce qui m’a donné envie de mettre en pratique ce que j’avais appris et de développer mon expérience. J’ai ensuite fait le stage « Approches de la permaculture » qui m’a profondément marqué. J’ai aussi rencontré de nombreuses personnes inspirantes dans des contextes très variés.
Cela dit, comme j’habitais en ville, je ne disposais pas d’une parcelle de terre pour effectuer des cultures, organiser un compostage en tas, reproduire des semences de plantes ou de légumes en voie de disparition. Je soutenais des associations qui menaient des actions effectives mais de mon côté, je ne faisais rien de concret.

Sachant que dans toute entreprise, ce qui compte avant tout c’est l’intention et de faire le premier pas, j’ai décidé d’agir dans la mesure de mes possibilités (mêmes réduites), en faisant mes premières plantations en appartement avec plus ou moins de réussite car je n’y connaissais pas grand chose … Appréciant beaucoup les plantes aromatiques, j’avais mis du thym dans ma cuisine (qui n’est pas très lumineuse) et … le résultat n’a pas été très brillant !

J’avais aussi installé un lombricomposteur dans ma cuisine mais au bout de quelques mois, comme je ne maîtrisais pas bien la technique, il y avait pas mal de moucherons …

J’ai alors décidé d’organiser le potager de manière plus rationnelle en achetant des tables de culture en Espagne et en plaçant le lombricomposteur sur le balcon, puis j’ai réfléchi à l’agencement général du balcon et j’ai décidé de construire des étagères pour les plantes aromatiques de manière à utiliser au mieux l’espace disponible.

 Les débuts du potager sur le balcon en photos

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