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Chénopode Bon-Henri

Présentation

Le chénopode Bon-Henri (Chenopodium bonus-henricus) est un légume vivace à feuilles de la famille des Chénopodiacées (même famille que l’arroche, la betterave, la blette, le quinoa).

Avec l’arroche, le chou, les bettes, le maceron, l’ortie, la bourrache et les poireaux, le chénopode Bon-Henri était utilisé au Moyen-Age comme plante « à pot » : ces plantes étaient cuites dans un pot sur le feu (d’où le terme « potage« ) et la soupe obtenue accompagnait les viandes et les poissons.

Il était présent naturellement dans toute l’Europe, cultivé dans les potagers depuis très longtemps et consommé couramment jusqu’à l’arrivée de l’épinard au Moyen-Age.

Jusqu’au début du XXème siècle il faisait partie des légumes très demandés sur les marchés surtout en Angleterre.

Chénopode Bon-Henri en pot sur le balcon le 15 mai 2015

Chénopode Bon-Henri en pot sur le balcon le 15 mai 2015

Variétés

Le chénopode Bon-Henri est une plante vivace dont les feuilles sont en forme de fer de hallebarde.
Lors de cueillettes dans la nature il faut faire très attention à ne pas le confondre avec l’arum (lorsque les feuilles sont jeunes ).

 

Il existe d’autres types de chénopodes comestibles, mais ce sont des plantes annuelles :

  • le chénopode blanc (Chenopodium album), avec ses feuilles farineuses, est très présent dans les lieux cultivés et pousse abondamment dans les sols gorgés d’azote (tas de fumier ou de compost),
  • le chénopode géant ou chénopode couleur d’amarante (Chenopodium giganteum ou amaranthicolor) est parfois appelé ansérine amarante, à la couleur rose magenta est utilisée autant par ses qualités ornementales que culinaires.

Semis et plantation

Il est possible de semer le chénopode Bon-Henri mais comme il s’agit d’un légume vivace, c’est la multiplication par division de touffe qui est la plus aisée.

 

Le semis est possible en avril-mai ou d’août à octobre (dans ce cas, la germination est plus sûre).

 

On peut aussi le laisser se ressemer en place : sur mon balcon j’ai installé un plant qui s’est ressemé de lui-même dans un pot adjacent.
La récolte les graines est facile.

Usage culinaire

Le chénopode Bon-Henri est très riche en vitamine C (comme le poivron ou le persil) et ses jeunes pousses peuvent se consommer dès le mois d’avril comme des asperges sauvages.

 

On consomme les jeunes feuilles qui possèdent une agréable saveur d’épinard.

 

Les jeunes hampes florales encore vertes peuvent être préparées comme des petits bouquets de choux-fleurs.

 

Santé (*)

Le chénopode Bon-Henri a longtemps été utilisé pour soigner les plaies ouvertes, les enflures, les maladies de peau et soulager les inflammations.

 

(*) Toutes les informations données sur ce site le sont à titre informatif, elles ne remplacent pas l’avis d’un thérapeute compétent.

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