Un potager bio sur mon balcon

Cultiver un potager biologique en ville, recycler ses déchets, favoriser la biodiversité,
s'évader au coeur d'un jardin de senteurs et ... tellement plus !

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Documentaires coups de coeur

La jungle étroite

Le magnifique documentaire La jungle étroite réalisé par Benjamin Hennot et diffusé à la télévision belge décrit l’histoire de passionnés de l’agriculture biologique qui cultivent autour de Gilbert Cardon un luxuriant jardin expérimental.

A Mouscron en Belgique (ville frontalière proche de Roubaix-Tourcoing), sur 1800 m2 de terrain, Gilbert et Josine Cardon ont planté plus de 2000 arbres fruitiers de plus de 1300 variétés différentes et 5000 variétés de légumes, cultivés en jardinage biologique, sans aucun travail du sol, sans engrais, sans pesticides.

Une association,  le groupe de jardinage des Fraternités ouvrières propose (de manière à ce que le jardinage biologique et les légumes de qualité soient accessibles à tous quels que soient leurs moyens), des cours de jardinage gratuits, des ateliers de taille des arbres fruitiers, plus de six mille variétés de semences, des cours de jardinage d’agrément.

 

 La permaculture de Sepp Holzer

Depuis plus de 40 ans, Sepp et Veronika Holzer ont transformé un désert agricole (du à la plantation à outrance de résineux) en une terre fertile et riche grâce à des techniques novatrices. Leur propriété de 45 hectares sur le Krameterhof en Autriche située entre 1100 et 1500 m d’altitude allie une gestion de l’eau et de l’énergie, une production de nourriture biologique, la création de micro-climats grâce à l’aménagement du paysage, une aquaculture avec plus de 70 mares et jardins d’eau, une agriculture respectueuse des animaux et de l’environnement.

Le dvd en quatre parties est disponible sur le site du petit colibri, on peut aussi voir un un documentaire sur YouTube.

 

L’homme qui parle avec les plantes

Ce documentaire de 52 min, réalisé par Yvo Perez Barreto, raconte l’histoire magnifique de Don José Carmen, paysan mexicain qui a réussi à obtenir :

On pourrait croire que ces résultats proviennent d’un excès d’engrais azoté, d’une terre particulièrement fertile ou de variétés hybrides performantes. C’est ce qu’on pensé des agronomes mexicains quand l’information est sortie dans le presse. Des études comparatives ont donc été menées, en demandant à Don José Carmen de produire sur d’autres types de sols, et en plantant à côté sur des parcelles témoin le même type de légumes. Les résultats incroyables ont été reproduits sous le contrôle des scientifiques.

En réalité, les méthodes utilisées par Don José Carmen sont incompréhensibles (dans l’état actuel de la science) pour un esprit uniquement rationnel. Comme les chamanes, il a une connexion privilégiée avec les plantes, avec la Nature et c’est grâce à cette proximité qu’il perçoit ce dont les plantes ont besoin. Ainsi pour Don José Carmen :

Il faut travailler la terre en observant les plantes. C’est absurde de suivre une notice à la lettre et de s’en tenir aux fréquences d’arrosage indiquées, alors que chaque plante est différente. […]. Ce qu’il faut, c’est demander à la plante ce dont elle a besoin et ce qui est superflu. Mais les scientifiques, imbus de leur importance, ne voient pas l’intérêt de procéder ainsi.

Initialement, il a cherché à améliorer sa production avec du fumier et du compost, puis il a décodé un codex Maya pour s’inspirer des méthodes de culture pré-colombiennes. Il a acquis alors des capacités extraordinaires dont :

Ce qui m’a particulièrement intéressé dans ce documentaire, c’est qu’il ouvre complètement les perspectives. Don José Carmen n’oppose pas l’agriculture biologique et conventionnelle, il n’a aucun préconçu idéologique et très peu de formation académique au départ, ce qui lui permet d’explorer sans limite. Ses résultats exceptionnels montrent qu’il y a énormément de choses à découvrir et que l’agriculture ne se limite pas à quelques techniques pré-définies. Son désir n’est pas (comme trop souvent) de s’enrichir personnellement au détriment de la santé de la planète et en exploitant d’autres êtres humains. Au contraire, son objectif est de mettre ses connaissances à la portée de tous pour nourrir toute la population mondiale en restaurant les paysages détruits par l’activité humaine aveugle.

La richesse de ce documentaire ne peut bien sûr pas être résumée ici en si peu de mots. On peut se le procurer sur le site de Yvo Perez Barreto. Un livre a aussi été publié, aussi incroyable et inspirant que le documentaire.

 

Soigneurs de terres

Dans l’émission 13h15 le dimanche du 31 janvier 2016, un reportage clair et synthétique met en évidence les dommages causés par  l’agriculture industrielle et les  méthodes qui permettent de les réparer, tout en permettant de stocker du carbone et de réduire considérablement l’effet de serre.

Le constat de Claude et Lydia Bourguignon, scientifiques et spécialistes de la microbiologie des sols est sans appel :  l’agriculture telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui détruit les sols. Dans leur laboratoire d’analyse, ils montrent comment une terre labourée en profondeur année après année dépérit (activité biologique de plus en plus faible). Depuis 25 ans, ils ont réalisé plus de 8000 analyses de sol dans le monde entier et leur conclusion est sans appel, les méthodes actuelles conduisent à la destruction des terres arables et la création de déserts.

Plusieurs agriculteurs montrent qu’il est possible de pratiquer d’autres formes d’agriculture, comme l’agroécologie, avec une couverture permanente du sol, ans aucun labour, pas d’engrais et de produits chimiques.

Dans leur ferme du Bec Hellouin, Perrine et Charles Hervé-Gruyer obtiennent des rendements 10 fois supérieurs à ceux d’un maraîcher classique grâce aux associations de légumes, . Le rapport de l’Inra conclue qu’il est possible d’avoir une productivité exceptionnelle sans travail du sol, sans aucun engrais chimique ni aucun pesticide : dès la première année, 1000 m2 ont produit 32000 euros de légumes, en fin d’étude (2015), ces même 1000 m2 de légumes permettaient d’obtenir 55000 euros par an, ce qui permet de vivre confortablement.

Comme l’indique le ministre Stéphane Le Foll :

Cette mutation de l’agriculture, elle est là, elle va faire passer l’agriculture de ce qu’on a connu, beaucoup de machinisme, beaucoup de chimie, à une agriculture avec moins de machinisme, moins de chimie, beaucoup plus d’intelligence, de connaissance et d’agronomie.

 

Produits chimiques : nos enfants en danger

Dans l’émission Cash Investigation  du 2 février 2016,  des journalistes enquêtent sur les contaminations liées au pesticides, les manoeuvres des multinationales pour défendre à tout prix leurs intérêts, alors que ces produits chimiques produisent des cancers, des malformations de naissance, des pubertés précoces et même de l’autisme.

L’enquête est très rigoureuse et fouillée, le constat alarmant et affligeant. Citons par exemple :

Depuis très longtemps, des études mettent en évidence les effets dévastateurs des pesticides et des produits chimiques sur la santé mais les multinationales de l’agrochimie tentent souvent de semer le doute en prétextant l’absence de preuve scientifique. Grâce à ce documentaire rigoureux et convainquant, certains effets sont clairement mis en évidence et c’est porteur d’espoir pour les générations futures.

Culture de la terre en synergie

Ce beau documentaire témoigne de la méthode utilisée par Emilia Hazelip pour cultiver son jardin en respectant le sol vivant, en mettant en place des plates bandes surélevées (cultures sur buttes), en évitant tout labour, en utilisant un système évolutif de désherbage, en recyclant la matière organique et en utilisant le mulch, en utilisant les alliés naturels, les cycles végétatifs etc.

 

La semence dans tous ses états

Ce documentaire de Christophe Guyon analyse en détail la situation de la production et de la commercialisation des semences :

Depuis les années 60 et l’apparition des premiers hybrides F1, la situation de la semence n’a cessé de se durcir et aujourd’hui, seules les variétés inscrites au « catalogue officiel » ont le droit d’être semées et commercialisées.

La dérive est encore plus aberrante avec les OGM. La semence naturelle est devenue illégale, elle ne peut être ni cultivée, ni vendue, ni échangée ni même donnée. »

L’interview complète du scientifique Christian Vélot disponible sur le dvd est en particulier très éclairante sur la manière de créer des semences hybrides, des hybrides F1, des OGM etc.

 

Solutions locales pour un désordre gobal

Ce film de Coline Serreau traite en particulier d’aberrations agricoles (entretien avec Lydia et Claude Bourguignon), de la disparition des abeilles (entretien avec Dominique Guillet), de la Grameen Bank (la banque des femmes, par Muhammad Yunus) etc. :

Caméra au poing, Coline Serreau a parcouru le monde pendant près de trois ans, à la rencontre d’hommes et de femmes du terrain qui expérimentent un peu partout, avec succès, de nouveaux systèmes de production agricole, réparent les dégâts environnementaux, et proposent une vie et une santé améliorée en garantissant une sécurité alimentaire pour tous.

Pierre Rabhi, Lydia et Claude Bourguignon, les paysans sans terre du Brésil, Kokopelli en Inde, monsieur Antoniets en Ukraine … tour à tour drôles et émouvants, combattifs et inspirés, ils sont ces résistants, ces amoureux de la terre, dont le documentaire de Coline Serreau porte la voix.

 

Tomate A la recherche du goût perdu

Ce documentaire de 49 min, diffusé sur France 5 le mercredi 18 juin 2014, présente un état des lieux des variétés de tomates commercialisées. Bien que ne traitant que du cas particulier des tomates, il est représentatif de la majorité des fruits et légumes que l’on trouve sur les étals aujourd’hui :

Petites, grosses, rondes, cornues, oblongues, jaunes, vertes, rouges : il existe 10 000 variétés de tomates. Or, seule une infime partie d’entre elles est commercialisée. En France, le choix est restreint et souvent éloigné des attentes du consommateur. Dure, farineuse, insipide : les critiques sont sévères contre ces tomates d’aujourd’hui, produites à 80% en hors sol. L’arrivée soudaine de variétés anciennes a marqué un tournant. Certains producteurs se sont à nouveau intéressés au goût. Mais, très fragiles, elles étaient peu présentes sur les étals. Face à la demande, les grandes surfaces et les producteurs ont imité ces tomates anciennes en les adaptant à la grande distribution. Celles que l’on trouve désormais sur tous les étals sont-elles aussi bonnes qu’elles en ont l’air ?

 

Les moissons du futur

Le documentaire de Marie-Monique Robin Les moissons du futur (que l’on peut voir aussi sur Daily Motion ), s’intéresse à différentes initiatives dans le monde, visant à produire autrement, sans les dérives qu’elle avait mis en évidence en particulier dans ses documentaires Le monde selon Monsanto et Notre poison quotidien :

Une émission de télévision a convaincu Marie-Monique Robin de poursuivre ses investigations sur l’urgence de produire autrement. Président de l’Association nationale de l’industrie agroalimentaire, Jean-René Buisson y affirmait qu’aucune alternative aux pesticides n’était possible et qu’une agriculture bio entraînerait une baisse de la production de 40 % pour une hausse des prix de 50 %. Rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation des Nations unies, Olivier De Schutter, lui, prétend exactement le contraire. Qui croire ? Enquêtant aux quatre coins du globe, la journaliste a rencontré des paysans qui ont renoncé à ces insecticides et pesticides dont les coûts indirects colossaux – pollution, énergie et santé publique – ne sont jamais pris en compte.

 

Les semences prennent le maquis

Ce documentaire relate la tragédie que constitue la disparition des semences traditionnelles en Afrique de l’Ouest et les actions menées par les paysans pour garder une agriculture durable :

En Afrique de l’Ouest comme ailleurs, des semences hybrides et OGM gourmandes en intrants chimiques sont commercialisées et remplacent peu à peu les semences locales. Ces changements de pratique  menacent l’autonomie alimentaire des populations.

Des associations agroécologistes françaises et africaines se mobilisent pour conserver les semences paysannes. Ce film suit une rencontre militante de paysans venus de toute l’Afrique de l’Ouest pour se former aux techniques de production de semences maraîchères. Il donne la parole à des agroécologistes africains qui prennent conscience des enjeux autour de l’autonomie semencière et s’engagent pour défendre leur droit à l’alimentation.

Ce film nous fait partager la détermination des agroécologistes africains et affirme l’engagement commun qui nous unit au-delà des frontières…

Une rencontre sur la préservation des semences locales a mobilisé plus de 50 agroécologistes africains. Ils sont venus du Mali, du Burkina Faso, du Togo et du Bénin pour se former aux techniques de production et de conservation de semences et pour s’informer sur les législations.Terre & Humanisme, AIDMR, BEDE et CAPROSET des associations engagées pour la souveraineté alimentaire ont co-organisé la rencontre.

 

 

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