Un potager bio sur mon balcon

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Mon potager en permaculture

Parallèlement au potager sur le balcon, je cultive un potager de 93 m2 en permaculture depuis 2011. J’ai pu y avoir accès grâce à l’association des Jardins Familiaux et à la mairie de ma ville, qui permet aux personnes habitant en appartement de cultiver un lopin de terre, en mettant à leur disposition une parcelle (contre une cotisation annuelle).

Bien que ce site n’ait pas pour objet de parler en détail de la permaculture en général, de nombreuses personnes me demandent ce qu’est la permaculture et la description de mon potager permet d’en donner un aperçu, à travers un exemple concret. De plus, cela donne un éclairage complémentaire par rapport à la culture sur balcon.

Voici tout d’abord une vue générale de l’entrée du potager :

Dès l’entrée du potager le principe des cultures étagées est appliqué : sur la paroi du cabanon grimpent des haricots tarbais, devant il y a un abricotier, au premier plan on distingue un pommier Belle de Pontoise greffé (en pot). A l’entrée à gauche, on aperçoit des ipomées, des haricots princesse double de Westland, derrière un pied de tomate reine des hâtives, un groseillier. Complètement à gauche, se trouve une mélisse et derrière une absinthe.

 

Au premier plan (non visible sur la photo), il y a aussi un pommier Alfred jolibois greffé, du curcuma, du gingembre, de la pimprenelle et de la tétragone cornue en pot, juste derrière à gauche il y a de la menthe orange et de la menthe banane, au dessus il y a des fraisiers surélevés : autrement dit sur une surface très limitée (environ 2 m2), en étageant les cultures, il est possible d’avoir une grande variété de légumes et de plantes aromatiques, avec un arrosage réduit au minimum car le sol est toujours ombragé et couvert.

Entrons maintenant dans le jardin :

 

Derrière la rose trémière au premier plan il y a un plant de tomate Dufresne (avec la cage à, tomates), juste derrière un pommier chailleux drap d'or (palmette verrier).

Derrière la rose trémière au premier plan il y a un plant de tomate Dufresne (avec la cage à tomates), juste derrière un pommier winter banana (palmette verrier) et des baies de goji. A droite au premier plan il y a de la mélisse, derrière une sauge officinale bigarrée et une absinthe, encore derrière un pommier reinette du Mans (palmette verrier) et une guimauve à droite. Tout au fonds, le dôme permet la croissance de kiwi, de passiflore, de jasmin et de houblon (on consomme les jeunes pousses comme les asperges). Complètement à gauche il y a une lavande.

Non visibles directement sur la photo mais dans cette partie du jardin il y a aussi : une canneberge (cranberry), des baies de mai, un plant de tomate à suspendre de Mallorque, des fraisiers, un plant de tomate gold nugget, un pommier châtaignier en pot (greffé), un pommier chailleux drap d’or en pot (greffé), du lierre terrestre, de la tanaisie, de la ciboulette, un plant de tomate jaune lemon tree, un plant de tomates rudgers, de l’oseille, une aronie, un cerisier bigarreau hâtif burlat en pot (greffé), une rosa gallica, de la menthe choocolat, des haricots à rame princesse de perle à longue cosse, des haricots à rame Saint fiacre bruns, une consoude, du thym, une grande bardane, un arbre aux faisans, des soucis etc. Autrement dit, le principe reste le même : diversité maximale (arbres fruitiers, légumes, plantes aromatiques et médicinales, annuelles, vivaces, plantes sauvages comestibles, plantes mellifères etc.), étagement des cultures, densité maximale pour limiter l’arrosage et augmenter la résilience (je peux partir en vacances sans arroser, les cultures résistent), création de microclimats.

La connaissance des techniques d’arboriculture (greffe, taille de formation etc.) donne pas mal de possibilités : à gauche sur la photo, j’ai greffé des pommiers (Canada blanche, chailleux drap d’or etc. ) et des poiriers (Beurré-Hardy, Marguerite Marillat etc.) qui seront ensuite conduits sous forme de cordon simple et double. Ainsi, je pourrai avoir des fruits variés sans que les arbres ne fassent trop l’ombre aux autres cultures. La maîtrise des techniques de greffe et de taille donne en fait des possibilités innombrables dans l’agencement du jardin.

Pour lutter contre les ravageurs, j'utilise la technique de l'ensachage des fruits ( poirier comptesse de Paris à droite).

Pour lutter contre les ravageurs, j’utilise la technique de l’ensachage des fruits (poirier comptesse de Paris à droite). En haut du dôme on voit le houblon en fleurs, devant une grande aunée. Comme souvent la permaculture suscite beaucoup d’interrogations et d’incompréhension, j’ai donc installé de nombreux panneaux explicatifs (sous l’aunée, sous le pommier reinette du Mans à gauche). Il y a aussi des nichoirs à oiseux (à droite). Ce printemps des mésanges charbonnières y ont eu une nichée. Au milieu, ce sont des tomates merveille des jardins et au fonds une magnifique verveine citronnelle (parfum enchanteur).

Des allées permanentes ont été prévues au départ, ainsi les portions cultivées ne sont jamais foulées et tassées ce qui permet un travail du sol minimal. J’ai aussi construit un abri à insectes (pour attirer les auxiliaires) et j’utilise beaucoup les légumes perpétuels qui ne demandent que très peu d’entretien (chou perpétuel Daubenton, épinard perpétuel, ail des ours etc.) :

Au fonds on aperçoit l'hôtel à insectes (accueil des ). A droite, le choux perpétuel ou chou aux mille têtes permet une consommation toute l'année sans aucun entretien. En plus, on peut le multiplier très facilement par bouturage.

Au fonds on aperçoit l’hôtel à insectes (accueil des chrysopes, osmies, mégachilles, des insectes xylophages, des syrphes, des abeilles solitaires, des bourdons, des forficules, des carabes etc.). A droite, le choux perpétuel Daubenton ou chou aux mille têtes permet une consommation toute l’année sans aucun entretien. En plus, on peut le multiplier très facilement par bouturage. Devant il y a un fenouil et tout au fonds des framboisiers et des groseilliers. Derrière l’hôtel à insectes grimpe une vigne.

J’utilise aussi des plantes annuelles que je laisse monter à graines et que je ressème directement dans tout le jardin (la mâche, la roquette, la pimprenelle etc.), j’ai donc en permanence de quoi faire des salades, avec quasiment aucun entretien particulier. Par ailleurs, je laisse quasiment toutes les plantes achever leur cycle, cela permet d’attirer beaucoup de butineurs et de favoriser la biodiversité.

Plus généralement (comme c’est indiqué sur le panneau à l’entrée du jardin), je suis les principes suivants :

Il serait trop long de décrire ici toutes les techniques que j’utilise et leur raison d’être. Je prépare en ce moment une vidéo qui explique en détail la manière de cultiver mon jardin en permaculture et la vision sous-jacente. Dès qu’elle sera prête, je la mettrai à disposition sur le site.

 

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